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Glossaire de la Flore laurentienne de Marie-Victorin

 

Avant-propos : En guise de premier jet du projet glossaire, l’équipe vous propose ici une version numérique du glossaire contenu dans la Flore laurentienne du frère Marie-Victorin. Tout comme ses descriptions floristiques, ce glossaire fait partie de notre patrimoine et il peut nous être encore très utile en botanique et en floristique. Le projet complet comporte aussi la création d’une base de données terminologique, elle est en cours de préparation. Nous vous tiendrons informés de sa progression.

Référence : MARIE-VICTORIN, Fr, ROULEAU, E., et BROUILLET, L.. (2002). « La flore laurentienne », 3eédition, Éditions Gaëtan Morin. Montréal: 1112 pages.

Mise en ligne : 5 décembre 2012
Adaptation : Daniel Cyr


Contenu : ABCDEFGHI-JLMNOPRSTUVX-Z
A
Acaule (adj.). Dépourvu de tige. Ex. : Dalibarda repens (Rubus repens).
Accrescent, ente (adj.). Se dit des organes floraux, autres que l’ovaire, qui continuent après la fécondation à s’accroître jusqu’à la maturité du fruit. Ex. : le calice du Gaultheria procumbens.
Accrêté, ée (adj.). Muni de crêtes. Ex. : les mégaspores de l’Isoetes riparia.
Achaine (n.m.). Fruit sec, indéhiscent, à une seule graine non adhérente au péricarpe. Ex. : les fruits (glands) des chênes, et les fruits des Alisma.
Aciculaire (adj.). Linéaire, raide et aigu comme une aiguille. Ex. : les feuilles (aiguilles) des pins.
Acicule (n.m.). Petit aiguillon droit, délicat. Ex. : Rosa acicularis.
Actinomorphe (adj.). Symétrique par rapport à un axe. Ex. : les fleurs des Mitella. On dit aussi : régulier.
Acuminé, ée (adj.). Terminé en pointe allongée et effilée (acumen). Ex. : la fronde du Camptosorus.
Acutangle (adj.). À angles aigus.
Acutiuscule (adj.). Diminutif : presque aigu.
Adné, ée (adj.). Soudé. Ex. : le pédoncule du tilleul adné à la bractée.
Adventice (adj.). Se dit d’une plante provenant d’un pays étranger, et qui n’a pas été intentionnellement semée. Les mauvaises herbes sont presque toutes adventices.
Aigrette (n.f.). Faisceau ou couronne de poils, de soies ou d’écailles, qui terminent certains fruits. Ex. : Epilobium glandulosum.
Aiguillon (n.m.). Production épidermique courte, dure, aiguë, généralement conique. Ex. : Rosa eglanteria.
Ailé, ée (adj.). Muni d’une aile, c’est-à-dire d’une membrane mince ou foliacée. Ex. : les graines ailées (samares) des ormes.
Albumen (n.m.). Petite masse de substances de réserve (amidon, etc.) entourant l’embryon dans la graine des angiospermes.
Alterne (adj.). Se dit d’un mode de groupement des feuilles où celles-ci sont insérées une à une, à des niveaux différents, autour de la tige. Ex. : les feuilles alternes de Ulmus americana.
Alterniflore (adj.). A fleurs alternes. Ex. : Polygonella.
Amplexicaule (adj.). Embrassant la tige. Ex. : la feuille de l’Uvularia grandiflora.
Amylacé, ée (adj.). Qui se rapporte à l’amidon.
Anatrope (adj.). Se dit d’un ovule réfléchi, c’est-à-dire courbé de telle sorte que le micropyle (sommet) est rapproché du hile (base).
Androcée (n.m.). Ensemble des étamines.
Androgyne (adj.). A la fois mâle et femelle. Chez les Carex se dit des épis pistillés inférieurement et staminés supérieurement. Ex. : Carex capitata.
Anémophile (adj.). Pollinisé par l’intermédiaire du vent.
Annuel, elle (adj.). Se dit d’une plante qui accomplit son cycle vital complet en une seule année.
Anthère (n.f,). Partie terminale de l’étamine renfermant le pollen.
Anthèse (n.f.). Épanouissement de la fleur.
Anthocyane (n.f.). Nom désignant un groupe de pigments auxquels sont dues pratiquement toutes les colorations rouges, bleues ou pourpres des diverses parties des plantes.
Anthophile (adj.). Qui fréquente les fleurs (se dit surtout des insectes).
Apérianthé, ée (adj.). Dépourvu de périanthe.
Apétale (adj.). Se dit d’une fleur dépourvue de pétales. Ex. : les fleurs du Salix discolor.
Aphylle (adj.). Dépourvu de feuilles.
Aphyllie (n.f.). Anomalie qui consiste dans l’absence de feuilles normalement présentes.
Aphyllopode (adj.). Se dit des plantes où le renouvellement des tiges se fait par des bourgeons printaniers, et dont les feuilles basilaires sont détruites ou desséchées au moment de l’anthèse (voir : phyllopode). Ex. : Hieracium kalmii.
Apical, ale (adj.,). Qui se rapporte au sommet, à l’apex.
Apiculé, ée (adj.). A sommet rétréci brusquement en pointe courte. Ex. : épi apiculé.
Appendiculé, ée (adj.). Muni d’appendices.
Apprimé, ée (adj.). Appliqué contre un organe, mais sans adhérence. Ex. : les siliques apprimées de l’Arabis glabra.
Arbrisseau (n.m.). Petit arbre, non ramifié dès la base. (II est utile de distinguer nettement les termes « arbrisseau » et « arbuste », bien que ces termes soient souvent employés l’un pour l’autre.)
Arbuste (n.m.). Plante ligneuse à tige se ramifiant dès la base. (Voir : arbrisseau, photo Rhus typhina.)
Aréole (n.f.). Chacun des petits espaces résultant de la réticulation d’une surface foliaire ou tégumentaire. Ex. : la mégaspore de l’Isoetes tuckermani.
Arête (n.f.). Prolongement ou appendice filiforme droit et raide. Ex. : l’épillet de l’Hordeum vulgare.
Arille (n.m.). Expansion du funicule enveloppant plus ou moins la base de la graine. Ex. : Taxus canadensis.
Aristé, ée (adj.). Muni d’une arête.
Articulé, ée (adj.). Formé d’articles, c’est-à-dire de portions qui peuvent se séparer. Ex. : le fruit du Desmodium canadense.
Ascendant, ante (adj.). Étalé à la base, puis redressé.
Asexué, ée (adj.). Qui ne porte pas d’organes sexuels, c’est-à-dire d’organes mâles ou femelles. Ex. : la fronde d’une fougère.
Asymétrique (adj.). Qui n’est pas symétrique. Ex. : les segments du Polystichum acrostichoides.
Atténué, ée (adj.). Diminuant graduellement do largeur ou de diamètre, de la base au sommet.
Aubier (n.m.). Partie tendre et blanchâtre du bois, située entre le bois de cœur (duramen) et l’écorce.
Auriculé, ée (adj.). Muni, à la base, de deux lobes ou oreillettes. Ex. : les feuilles du Rumex acetosella.
Autofécondation (n.f.). Mode de fécondation où le pistil est pollinisé par les étamines de la même fleur.
Axillaire (adj.). Placé à l’aisselle d’une feuille, d’un rameau. Ex. : la fleur du Celtis occidentalis.
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B
Bacciforme (adj.). En forme de baie.
Baie (n.f.). Fruit mou ou charnu à graines éparses dans la. pulpe. Ex. : Vitis riparia.
Barbe (n.f.). Chacune des petites dents implantées de chaque côté d’une arête, d’une soie, etc.
Barbelé, ée (adj.). Muni de barbes.
Barbule (n.f.). Petite barbe.
Bifide (adj.) Fendu en deux jusque vers le milieu. Ex. : les pétales du Cerastium vulgatum.
Bifurqué, ée (adj.). Divisé en deux branches.
Bilabié, ée (adj.). Se dit d’un calice ou d’une corolle qui forme deux lèvres, et dont la gorge reste ouverte. Ex. : la corolle du Scutellaria epilobiifolia.
Bilobé, ée (adj.). Partagé en deux lobes.
Biloculaire (adj.). A deux loges.
Biotype (n.m.). Petite espèce, c’est-à-dire espèce élémentaire, stable.
Bipenné, ée (adj.). Deux fois penné.
Bipinnatifide (adj.). Se dit d’une feuille d’abord pinnatifide et dont les divisions primaires sont a leur tour pinnatifides. Ex. : la fronde de l’Onoclea sensibilis.
Bipinnatiséqué, ée (adj.). Se dit d’une feuille d’abord pinnatiséquée, et dont les segments sont à leur tour pinnatiséqués. Ex.: la fronde du Cystopteris bulbifera.
Bisannuel, elle (adj.). Se dit d’une plante qui accomplit son cycle vital complet en deux années.
Bractée (n.f.). Petite feuille qui accompagne les fleurs et qui diffère des autres feuilles par sa forme ou sa couleur. Ex. : Tilia americana.
Bractéiforme (adj.). En forme de bractée.
Bractéole (n.f.). Petite bractée.
Brou (n.m.). Zone charnue externe de certains fruits à endocarpe osseux, particulièrement chez les juglandacées. Ex. : Carya.
Bulbe (n.m.). Bourgeon charnu, plus ou moins souterrain. Ex. : Erythronium americanum. Aussi : souche courte et renflée.
Bulbeux, euse (adj.). En forme de bulbe, ou qui porte des bulbes.
Bulbifère (adj.). Qui porte des bulbilles.
Bulbille (n.f.). Petits bulbes accompagnant les fleurs ou les feuilles. Ex. : Lilium tigrinum.
Bursicule (n.f.). Chez les orchidacées, repli membraneux qui constitue une petite bourse renfermant l’extrémité gluante (rétinacle) des masses polliniques.
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C
Ca. Abréviation du mot latin circa, signifiant « autour de ».
Caduc, uque (adj.). Qui se détache et tombe de bonne heure.
Calice (n.m.). Enveloppe extérieure de la fleur, formée de sépales libres ou soudés. Ex. : la fleur du Fragaria virginiana, vue de dessous, montre bien le calicule, le calice et la corolle.
Calicule (n.m.). Petit calice accessoire, placé à l’extérieur du calice proprement dit. Le calicule se rencontre rarement. Ex. : la fleur du Fragaria virginiana ; le calicule est en noir solide.
Calleux, euse (adj.). Qui porte des callosités. Dans un autre sens : dur, épais, corné.
Callosité (n.f.). Renflement qui se développe sur certains organes. Ex. : les fruits des Rumex.
Calus (n.m.). Voir callosité.
Campanulé, ée (adj.). En forme de cloche. Ex. : la fleur des Campanula.
Canaliculé, ée (adj.). Creusé d’un petit sillon en forme de canal ou de gouttière. Ex. : la feuille de l’Hemerocallis fulva.
Canescent, ente (adj.). Blanchâtre à cause de l’abondance des poils.
Cannelé, ée (adj.). Muni de côtes longitudinales régulières, séparées par des sillons. Ex. : la tige de l’Eriocaulon septangulare.
Capillaire (adj.). Très grêle, fin et délié comme un cheveu. Ex. : les feuilles des Myriophyllum.
Capité, ée (adj.). En tête arrondie. Ex. : l’inflorescence du Trifolium pratense.
Capitule (n.m.). Inflorescence à fleurs sessiles et serrées sur un réceptacle commun, le tout simulant une seule fleur. Ex. : toutes les Composées ; voir les schémas de Matricaria matricarioides et d’Anthemis cotula.
Capsule (n.f.). Fruit sec, déhiscent ou non, renfermant généralement plusieurs graines. Ex. : Stellaria longipes.
Carène (n.f.). Saillie longitudinale sur le dos de certains organes, simulant la carène d’un navire. Le mot a un sens spécial chez les légumineuses.
Caréné, ée (adj.). Muni d’une carène, ou en forme de carène.
Caroncule (n.f.). Épaississement charnu et peu étendu de certaines graines.
Carpelle (n.m.). Chacun des organes femelles de la fleur, dont l’ensemble constitue le pistil. Ex. : les carpelles distincts du Coptis groenlandica : les carpelles concrescents de l’Hypericum kalmianum.
Caryopse (n.m.). Fruit sec, indéhiscent, à graine unique soudée avec le péricarpe. Ex. : un grain de blé, d’orge, etc.
Caudicule (n.f.). Partie amincie en pédicelle de la masse pollinique chez les orchidacées.
Caulescent, ente (adj.). Pourvu d’une tige apparente.
Caulinaire (adj.). Qui tient à la tige, ou qui se rapporte à la tige.
Cécidie (n.f.). Voir : galle.
Cespiteux, euse (adj.). Qui forme des touffes compactes. Ex. : Scirpus cespitosus.
Chaton (n.m.). Type d’inflorescence où les fleurs sont sessiles à l’aisselle d’une écaille, et forment par leur réunion un épi qui tombe tout d’une pièce. Ex. : Salix discolor.
Chaume (n.m.). Tige des graminées, creuse, munie de nœuds apparents d’où partent des feuilles linéaires et engainantes.
Chlorophylle (n.f.). Substance complexe qui donne aux végétaux leur coloration verte.
Chromosome (n.m.). Chacun des éléments figurés (en forme de points, bâtonnets, anses, etc.), qui apparaissent dans le noyau cellulaire en voie de division. Les chromosomes présentent de grandes affinités pour certains colorants, d’où leur nom. Chaque espèce végétale ou animale possède un nombre fixe de chromosomes (voir : n = ).
Circumboréal, ale (adj.). Se dit d’une plante répandue dans tout l’hémisphère boréal, à l’exclusion de la zone tropicale.
Circumscindé, ée (adj.). Coupé circulairement. Ex. : la capsule du Plantago major.
Cladode (n.m.). Feuille réduite à un pétiole aplati. Ex. : les dernières ramifications de l’Asparagus officinalis.
Claviforme (adj.). En forme de massue. Ex. : le filet de l’étamine du Thalictrum pubescens
Cléistogame (adj.). Se dit d’une fleur qui ne s’ouvre pas et où la fécondation se fait à l’abri de tout pollen étranger. Ex. : Viola.
Conchoïde (adj.). En forme de conque. Ex. : la spathe du Symplocarpus foetidus.
Concolore (adj.). D’une même couleur. Appliqué aux feuilles, le terme signifie que le dessus et le dessous sont exactement du même vert.
Concrescent, ente (adj.). Soudé ; littéralement : qui a crû avec. Ex. : les cinq pétales de la fleur du Convolvulus sepium sont concrescents en une corolle en forme de cloche.
Condupliqué, ée (adj.). Plié en deux dans le sens longitudinal. Ex. : les glumes du Bromus ciliatus.
Cône (n.m.). Dans un sens particulier, inflorescence femelle des conifères et de quelques autres plantes. Ex. : les cônes du Pinus strobus et de l’Humulus lupulus.
Conné, ée (adj.). Se dit des feuilles opposées et soudées par la base. Ex. : Eupatorium perfoliatum.
Connectif (n.m.). Partie de l’étamine qui unit les deux lobes des anthères, et qui se prolonge parfois au delà de leur sommet.
Connivent, ente (adj.). Tendant à se rapprocher. Se dit des organes rapprochés par le sommet, mais non soudés.
Convoluté, ée (adj.). Enroulé en cornet.
Coralliforme (adj.). Ramifié à la façon du corail. Ex. : les parties souterraines du Corallorhiza maculata.
Cordé, ée (adj.). En forme de cœur. Ex. : la feuille de l’Aster cordifolius.
Cordiforme (adj.). En forme de cœur. (Voir : cordé.)
Coriace (adj.). Qui a la consistance du cuir.
Corme (n.m.). Épaississement de la base d’une tige formant une sorte de bulbe solide . Ex. : Malaxis unifolia.
Corme (n.f.). Fruit du cormier ou sorbier (Sorbus americana).
Corniculé, ée (adj.). Enroulé en forme de cornet.
Corolle (n.f.). Enveloppe intérieure de la fleur, située entre les étamines et le calice, et dont les divisions (pétales) peuvent être libres ou soudées. Ex. : la fleur du Crataegus submollis.
Coroniforme (adj.). En forme de couronne.
Coronule (n.f.). Petite couronne d’appendices libres ou soudés.
Corymbe (n.m.). Inflorescence dans laquelle les axes secondaires partent de points différents sur l’axe, et arrivent à peu près à la même hauteur. Ex. : Achillea millefolium.
Costal, ale (adj.). Qui se rapporte aux côtes. Ex. : Equisetum hyemale.
Cotyle (n.f.). Chacune des premières feuilles de l’embryon formées avant la germination de la graine.
Cotylédon (n.m.). Voir : cotyle.
Coussinet (n.m.). Petit renflement de la tige de certains arbres, sur lequel est insérée la feuille. Ex. : Picea mariana.
Crénelé, ée (adj.). Bordé de dents obtuses ou arrondies. Ex. : la feuille du Populus tremuloides.
Crypthybride (n.m.). Hybride caché, c’est-à-dire difficile à reconnaître comme tel.
Cucullé, ée (adj.). En forme de capuchon.
Cunéaire (adj.). En forme de coin ou de triangle renversé. Ex. : la base de la feuille du Salix interior, du Salix petiolaris, etc.
Cunéiforme (adj.). Voir : cunéaire.
Cupule (n.f.). Involucre écailleux, foliacé ou épineux, en forme de petite coupe, qui enveloppe plus ou moins certains fruits. Ex. : Quercus rubra, Quercus bicolor, etc.
Cupuliforme (adj.). En forme de cupule.
Cuspidé, ée (adj.). Insensiblement atténué en pointe aiguë et raide. Ex. : les feuilles du Potamogeton zosteriformis.
Cuticule (n.f.). Revêtement luisant de l’épiderme.
Cutinisé, ée (adj.). Muni d’une cuticule.
Cylindracé, ée (adj.). Se rapprochant de la forme cylindrique.
Cymbiforme (adj.). En forme de cymbe (nacelle à deux proues relevées).
Cyme (n.f.). Type d’inflorescence formé d’axes terminaux aboutissant chacun à une seule fleur. Ex. : Stellaria graminea.
Cystie (n.f.). Appareil en forme de vésicule, propre à certaines plantes.
Cytologie (n.f.). Science biologique qui étudie la cellule considérée comme unité.
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D
Décidu, ue (adj.). Qui se détache et tombe de bonne heure. Se dit des feuilles, des stipules, etc. ; par extension, se dit aussi des arbres qui perdent leurs feuilles à l’automne, et de la forêt composée de ses arbres.
Décliné, ée (adj.). Qui retombe en se courbant en arc.
Décombant, ante (adj.). Qui ne peut se soutenir et se laisse tomber en bas et en dehors.
Décurrent, ente (adj.). Se dit d’une feuille dont le limbe se prolonge inférieurement en aile foliacée sur la tige et les rameaux. Ex. : Cirsium vulgare.
Décussé, ée (adj.). Voir : opposé.
Défléchi, ie (adj.). Voir : décliné.
Déhiscence (n.f.). Action par laquelle un organe clos (anthère, fruit, sporange, etc.) s’ouvre spontanément à sa maturité.
Déhiscent, ente (adj.). Susceptible de s’ouvrir spontanément à la maturité.
Déjeté, ée (adj.). Dévié.
Deltoïde (adj.). En forme de delta ou de triangle. Ex. : la feuille du Populus deltoides.
Dendroïde (adj.). Qui a la forme d’un arbre. Ex. : Lycopodium obscurum.
Densiflore (adj.). A fleurs serrées les unes contre les autres. Ex. : Plantago major.
Denté, ée (adj.). Muni de dents. Ex. : la feuille du Populus grandidentata.
Dentelé, ée (adj.). Bordé de dents fines (dentelures). Voir : denticulé.
Denticulé, ée (adj.). Bordé de dents fines (denticules). Ex. : la feuille de l’Acer pensylvanicum.
Déprimé, ée (adj.). Comprimé verticalement, c’est-à-dire de haut en bas. Ex. : la graine du Fumaria officinalis. Dans un autre sens : de courte taille, couché.
Diachaine (n.m.). Groupe de deux achaines. Ex. : Fagus grandifolia ; aussi les fruits de toutes les ombellifères.
Dialypétale (adj.). À pétales libres jusqu’à la base. Ex. : la corolle du Rubus acaulis.
Dialysépale (adj.). À sépales libres jusqu’à la base. Ex. : le calice du Nuphar variegatum.
Diaphragme (n.m.). Cloison transversale qui partage une cavité de la tige ou de la feuille.
Dichogame (adj.). Se dit d’une plante où la fécondation croisée est assurée par la maturation non simultanée de l’androcée et du pistil.
Dichotome (adj.). Se dit des racines, tiges, etc., une ou plusieurs fois bifurqués. Ex. : Lycopodium, clavatum.
Didynames (adj.). Se dit des étamines formant un groupe de quatre dont deux plus longues. Ex. : Teucrium occidentale.
Digitation (n.f.). Mode de ramification des feuilles où les folioles partent d’un même point, et sont disposées au sommet du pétiole comme les doigts de la main étalée. Ex. : Cannabis sativa.
Digité, ée (adj.). Ramifié en digitation.
Dimère (adj.). Se dit d’un organe ou d’un groupe d’organes formé de deux pièces seulement, en particulier d’une fleur dont tous les verticilles sont formés de deux pièces. Ex. : Circaea lutetiana.
Dimorphe (adj.). Se dit d’une plante ou d’un organe se présentant sous deux formes différentes. Ex. : les frondes dimorphes de l’Onoclea sensibilis.
Dimorphisme (n.m.). État des plantes ou organes dimorphes.
Dioïque (adj.). Se dit d’une plante dont les fleurs staminées et les fleurs pistillées sont sur deux pieds différents. Ex. : Salix discolor ; Elodea canadensis.
Disamare (n.f.). Double samare. Ex. : Acer saccharum.
Discoïde (adj.). En forme de disque. Ex. : le stigmate du Nuphar variegatum.
Discolore (adj.). De deux couleurs différentes. Appliqué aux feuilles, ce terme signifie que le dessus et le dessous sont de deux teintes différentes.
Disséqué, ée (adj.). Très divisé. Ex. : la fronde du Botrychium virginianum.
Distal, ale (adj.). Qui est le plus éloigné d’un point donné (par opposition à proximal).
Distiques (adj.). Se dit des organes insérés alternativement des deux côtés de l’axe et sur un même plan. Ex. : les épillets du Lolium perenne ; les feuilles de toutes les graminées sont distiques.
Divariqué, ée (adj.). Écarté à angle très obtus, presque à angle droit. Ex. : les branches de l’Aster lateriflorus.
Drageon (n.m.). Jeune tige produite chaque année à la base d’une plante vivace.
Drageonnant, ante (adj.). Qui produit des drageons.
Drupe (n.m., employé aussi au féminin). Fruit charnu, succulent, indéhiscent, renfermant un noyau à une seule graine. Ex. : Prunus nigra .
Drupéole (n.m.). Petit drupe. Ex. : le fruit du framboisier, Rubus idaeus, est un ensemble de drupéoles.
Duramen (n.m.). Bois de cœur.
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E
Échinuleux , euse (adj.). Muni de petites pointes. Ex. : les mégaspores de Isoetes echinospora.
Écologie (n.f.). Science biologique qui étudie les rapports de l’être vivant avec son milieu.
Émarginé, ée (adj.). Qui présente une échancrure ou entaille peu profonde. Ex. : les pétales du Cerastium arvense.
Embrassant, ante (adj.). Se dit d’une feuille dont la base sessile entoure plus ou moins la tige. Ex. : Potamogeton richardsonii.
Embryon (n.m.). Plante rudimentaire qui, chez les spermatophytes, reste enfermée dans la graine ; chez les ptéridophytes, l’embryon est la plantule non encore affranchie de son prothalle.
Endémique (adj.). Se dit d’une espèce, d’un genre, etc., propre à une région donnée. S’emploie aussi substantivement : un endémique.
Endémisme (n.m.). Condition d’une flore contenant des espèces endémiques.
Endocarpe (n.m.). Partie interne du péricarpe, généralement osseuse dans les fruits drupacés. Ex. : l’écale (en noir solide) de la noix du Carya cordiformis.
Endophytique (adj.). Se dit d’un organisme qui vit dans les tissus d’une plante.
Engainant, ante (adj.). Formant une gaine, c’est-à-dire un étui autour d’un autre organe. Ex. : les feuilles du Triglochin palustris.
Ensiforme (adj.). En forme de lame d’épée. Ex. : les feuilles du Butomus umbellalus.
Entier, ère (adj.). Se dit d’un limbe foliaire nullement divisé (ni denté). Ex. : la feuille du Pontederia cordata.
Entrenœud (n.m.) Intervalle compris entre deux nœuds consécutifs d’une tige.
Éolien, enne (adj.). Qui se rapporte à l’action du vent.
Éperon (n.m.). Prolongement tubuleux ou conique du calice ou de la corolle au-dessous de la fleur. Ex. : les pétales de Aquilegia canadensis.
Éperonné, ée (adj.). Muni d’un éperon.
Épi (n.m.). Inflorescence où les fleurs sont sessiles ou subsessiles sur un axe simple.
Épibiote (n.m.). Se dit d’une espèce qui, dans une région donnée, a survécu à la disparition d’une ancienne flore dont elle faisait partie.
Épicarpe (n.m.). Partie externe du péricarpe. Ex. : le brou de la noix (partie hachurée) du Carya cordiformis.
Épigé, ée (adj.). Qui se développe au-dessus du sol, mais près de la surface.
Épigyne (adj.). Inséré au-dessus du pistil. Ex. : la corolle de l’Epilobium angustifolium ; les étamines du Rhamnus catharticus.
Épillet (n.m.). Petit épi formé par une ou plusieurs fleurs, et portant à la base une ou deux glumes.
Épipétale (adj.). Se dit des étamines insérées vis-à-vis des pétales. Ex. : Steironema ciliatum.
Épiphyte (n.m.). Qui croît sur une autre plante mais sans se nourrir à ses dépens. S’emploie aussi adjectivement.
Épisépale (adj.). Se dit des étamines insérées vis-à-vis des sépales. Ex. : la fleur du Mitella diphylla.
Équitant, ante (adj.). Se dit des feuilles pliées longitudinalement et l’une à cheval sur l’autre.
Érythrisme (n.m.). État d’une plante ou d’un organe dont la coloration tourne au rouge.
Estuarien, enne (adj.). Se dit d’une plante qui croît sur les rivages d’un estuaire, c’est-à-dire de la portion d’un fleuve sujette aux marées d’eau douce (pour le Saint-Laurent, depuis le lac Saint-Pierre jusqu’à l’île aux Coudres). Sens particulier adopté dans la Flore laurentienne.
Étalé, ée (adj.). Disposé horizontalement.
Étamine (n.f.). Organe mâle de la fleur, qui, dans une fleur parfaite, est inséré entre la corolle et le pistil. Ex. : Thalictrum pubescens.
Étendard (n.m.). Pétale supérieur, ordinairement plus grand, de la corolle des légumineuses. Ex. : la fleur du Melilotus alba.
Eurasie (n.f.). Ensemble continental naturel de l’Europe et de l’Asie.
Exfolié, ée (adj.). Se dit généralement d’une écorce qui se détache par feuillets. Ex. : Carya ovata.
Exsert, erte (adj.). Qui fait saillie au dehors. Ex. : les, étamines de la fleur de l’Hydrophyllum virginianum.
Extrorse (adj.). Se dit d’une anthère qui s’ouvre vers le dehors de la fleur.
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F
Falciforme (adj.). En forme de faux. Ex. : les feuilles submergées du Potamogeton amplifolius.
Falqué, ée (adj.). Voir : falciforme.
Fasciculé, ée (adj.). Réuni en faisceau. Ex. : les fleurs du Solidago flexicaulis.
Fastigié, ée (adj.). Se dit des rameaux qui sont rapprochés et dressés. Ex. : l’inflorescence du Solidago uliginosa.
Fécondation (n.f.). Fusion des gamètes mâle et femelle. Chez les spermatophytes, le gamète mâle est renfermé dans le grain de pollen, et le gamète femelle dans l’ovule.
Filet (n.m.). Partie inférieure de l’étamine, qui supporte l’anthère.
Fimbrié, ée (adj.). A bords découpés comme une frange. Ex. : les pétales de Habenaria fimbriata.
Fistuleux, euse (adj.). Cylindrique et creux.
Flabelliforme (adj.). En forme d’éventail. Ex. : la branche du Lycopodium flabelliforme.
Flagelliforme (adj.). Qui ressemble à un flagellum ou flagelle (stolon filiforme). Ex. : Potentilla simplex.
Florifère (adj.). Qui porte des fleurs.
Foliacé, ée (adj.). Qui a la consistance ou l’apparence d’une feuille.
Foliole (n.f.). Division d’une feuille composée. Ex. : les trois folioles de la feuille composée du Trifolium repens.
Follicule (n.m.). Fruit constitué par un seul carpelle et s’ouvrant par une fente unique, le long de la ligne de suture. Ex. : le fruit de l’Asclepias syriaca.
Formation (n.f.). Assemblage de plantes ayant le même port et le même habitat. Ex. : la forêt est une formation d’arbres. (Ce terme est souvent employé dans un sens plus large pour désigner des associations naturelles diverses.)
Fronde (n.f.). Feuille des fougères, portant généralement les fructifications (sores) sur la face inférieure.
Fructifère (adj.). Qui porte des fruits.
Frutescent, ente (adj.). Se dit d’une plante ligneuse et de petite taille.
Fugace (adj.). Se dit d’un organe qui tombe ou se détruit tôt après sa formation.
Funicule (n.m.). Petit pédicelle qui fixe l’ovule à la paroi de l’ovaire.
Fusiforme (adj.). En forme de fuseau. Ex. : la capsule du Sanguinaria canadensis.
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G
Gaine (n.f.). Base de la feuille quand elle se prolonge sur la tige et l’entoure plus ou moins complètement. Ex. : la feuille des graminées.
Galle (n.f.). Excroissance produite sur une plante par un parasite animal ou végétal. On dit aussi : cécidie. Ex. : Salix et Populus.
Gamète (n.m.). Cellule sexuelle mâle ou femelle.
Gamétophyte (n.m.). Phase sexuée du cycle vital d’une plante. Voir : prothalle.
Gamopétale (adj.). A pétales plus ou moins soudés entre eux. Ex. : Mitchella repens.
Gamophylle (adj.). Se dit d’un involucre dont les bractées sont soudées. Ex. : l’enveloppe du fruit du Corylus cornuta.
Gamosépale (adj.). A sépales plus ou moins soudés entre eux. Ex. : Teucrium canadense.
Gazonnant, ante (adj.). Formant des tapis, comme le gazon.
Géminé, ée (adj.). Se dit des organes disposés deux à deux. Ex. : les fleurs et fruits du Lonicera canadensis.
Gène (n.m.). Point matériel localisé sur un chromosome et que l’on croit être l’unité héréditaire.
Génétique (n.f.). Science expérimentale de l’hérédité.
Géniculé, ée (adj.). Se dit d’un organe fléchi sur lui-même et formant un angle, comme un genou. Ex. : Alopecurus aequalis.
Géophile (adj.). Se dit d’une plante (géophyte) dont les parties pérennantes sont souterraines.
Germinal, ale (adj.). Qui se rapporte au germe, à la graine.
Gibbeux, euse (adj.). Muni de gibbosités ou bosses. Ex. : le calice du Scutellaria epilobiifolia.
Glabre (adj.). Dépourvu de poils.
Glabrescent, ente (adj.). Presque glabre.
Gladié, ée (adj.). En forme de glaive. Ex. : la feuille de Hemerocallis fulva.
Glande (n.f.). Petit organe sécrétant des liquides de nature variée. Ex : Salix discolor.
Glanduleux, euse (adj.). Muni de glandes. Ex. : les poils des feuilles des Drosera.
Glaucescent, ente (adj.). Presque glauque.
Glauque (adj.). D’un vert bleuâtre mat.
Globuleux, euse (adj.). Sphérique.
Glomérule (n.m.). Groupe de fleurs subsessiles, réunies en masse serrée. Ex. : Stachys palustris.
Glouteron (n.m.). Corps végétal quelconque qui peut s’accrocher à la toison des bêtes. Ex. : Xanthium chinense.
Glumacé, ée (adj.). Muni de glumes. S’emploie parfois substantivement (glumacées) pour désigner : l’ensemble des cypéracées et des graminées.
Glume (n.f.). L’une des deux bractées qui entoure la base des épillets chez les graminées.
Glumelle (n.f.). Chacune des deux bractées qui forment l’enveloppe extérieure de chaque fleur, chez les graminées. La glumelle inférieure s’appelle le lemma ; la glumelle supérieure s’appelle le paléa.
Glutineux, euse (adj.). Gluant ou visqueux.
Gousse (n.f.). Fruit sec, à une seule loge, s’ouvrant en deux valves, dont chacune porte une rangée de graines. Ex. : Robinia viscosa.
Graminoïde (adj.). Linéaire, étroit, à nervures parallèles, à la façon des feuilles des graminées. Ex. : les feuilles du Sisyrinchium angustifolium.
Grappe (n.f.). Inflorescence formée d’un axe primaire allongé portant des axes secondaires terminés par une fleur. Ex. : Prunus virginiana.
Grasse (adj.). Se dit d’une plante à tiges ou feuilles épaisses et juteuses.
Grégaire (adj.). Croissant en sociétés plus ou moins nombreuses. Ex. : Eleocharis acicularis.
Gynandre (adj.). Staminé inférieurement et pistillé supérieurement. Se dit des épis de certains Carex. Ex. : Carex exilis.
Gynostème (n.m.). Sorte de colonne de la fleur des orchidacées, formée par le style et les étamines soudés ensemble. Ex. : Habenaria obtusata.
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H
Halophile (adj.). Qui se plaît dans les milieux salés.
Halophyte (n.f.). Plante des milieux salés.
Halophytique (adj.). Qui se rapporte aux plantes des milieux salés.
Hampe (n.f.). Pédoncule nu, partant de la base de la plante, et portant une ou plusieurs fleurs. Ex. : Eriocaulon septangulare.
Hasté, ée (adj.). En forme de fer de hallebarde, muni à la base de deux lobes étalés horizontalement. Ex. : Polygonum arifolium.
Haustorium (n.m.). Petite excroissance de la tige ou des racines de certaines plantes parasites, fixée dans les tissus de l’hôte pour absorber les substances élaborées par ce dernier. On dit aussi : suçoir. Ex. : Comandra richardsiana.
Héliophile (adj.). Qui se plaît dans les lieux de pleine lumière.
Hémiparasite (n.m.). Plante verte parasite sur les racines d’autres plantes. (Voir : genres Euphrasia, Melampyrum, Rhinanthus, Comandra.) S’emploie aussi adjectivement.
Herbacé, ée (adj.). Vert et ayant la consistance molle de l’herbe.
Hérissé, ée (adj.). Voir : hirsute.
Hermaphrodite (adj.). Se dit des fleurs qui portent les deux sexes, c’est-à-dire des étamines et un pistil. Ex. : Lilium philadelphicum.
Hétéroïque (adj.). Se dit des champignons (rouilles) parasites dont le cycle vital comprend des stages sur deux hôtes différents.
Hétérophyllie (n.f.). État des plantes qui présentent différentes formes de feuilles sur le même individu. Ex. : Sagittaria rigida.
Hétérozygote (adj.). Qui n’est pas de race pure. S’emploie aussi substantivement.
Hibernacle (n.m.). Bourgeon bouturant qui se détache de certaines plantes aquatiques, passe l’hiver a l’état de repos, et se développe au printemps suivant en une nouvelle plante. Ex. : Potamogeton vaseyi.
Hirsute (adj.). Garni de poils droits et un peu raides. On dit aussi : hérissé. Ex. : Arabis hirsuta.
Hispide (adj.). Garni de poils longs, raides et presque piquants. Ex. : le calice du Myosotis scorpioides.
Hispidule (adj.). Un peu hispide.
Homozygote (adj.). Qui est de race pure. S’emploie aussi substantivement.
Hyalin, ine (adj.). Transparent.
Hybride (n.m.). Plante provenant du croisement de deux races, espèces ou genres différents. S’emploie aussi adjectivement.
Hydrophile (adj.). Qui se plaît dans les lieux très humides.
Hydrophyte (n.f.). Plante des lieux très humides.
Hygrométrique (adj.). Qui réagit aux variations de l’état d’humidité de l’air. On dit aussi : hygroscopique.
Hypogé, ée (adj.). Qui se développe sous terre. Ex. : les fleurs cléistogames du Polygala polygama.
Hypogyne (adj.). Se dit des étamines insérées au-dessous de l’ovaire. Ex. : Asparagus officinalis.
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I-J
Imbriqué, ée (adj.). Se dit des organes qui se recouvrent comme les tuiles d’un toit. Ex. : les bractées du capitule du Solidago randii.
Imparipenné, ée (adj.). Se dit d’une feuille composée-pennée terminée par une foliole impaire. Ex. : Fraxinus.
Incisé, ée (adj.). Offrant des découpures profondes et inégales. Ex. : les divisions des feuilles du Carum carvi.
Inclus, use (adj.). Qui ne dépasse pas les bords de l’organe qui l’enveloppe (par opposition à exsert). Ex. : les étamines incluses de l’Epigaea repens.
Incurvé, ée (adj.). Courbé vers le dedans.
Indéfini, ie (adj.). Se dit, dans des sens particuliers, 1° d’un axe dont le bourgeon terminal s’allonge indéfiniment ; 2° d’étamines dont le nombre est très grand ou variable.
Indéhiscent, ente (adj.). Se dit des fruits qui ne s’ouvrent pas spontanément à la maturité.
Indentation (n.f.). Nature ou disposition des dents des feuilles.
Indigène (adj.). Se dit d’une plante qui croît spontanément dans un pays, c’est-à-dire sans culture, et sans intervention de l’homme.
Induré, ée (adj.). Durci.
Inéquilatéral, ale (adj.). Dépourvu de symétrie bilatérale. Ex. : les feuilles de l’Ulmus americana.
Inerme (adj.). Dépourvu d’épines, d’aiguillons ou acicules.
Infère (adj.). Se dit d’un ovaire qui est concrescent avec les autres verticilles floraux, de telle sorte qu’il paraît situé au-dessous de la fleur. Ex. : la fleur de l’Epilobium angustifolium.
Infléchi, ie (adj.). Courbé vers le dedans.
Inflorescence (n.f.). Mode de groupement des fleurs sur une même plante, ou ensemble des fleurs ainsi groupées.
Infranodal, ale (adj.). Situé sous un nœud.
Infrastipulaire (adj.). Situé sous une stipule. Ex. : les aiguillons du Rosa palustris.
Infundibuliforme (adj.). Qui a la forme d’un entonnoir. Ex. : la corolle du Convolvulus sepium.
Innovation (n.f.). Partie de la tige ou du rameau qui représente la croissance de l’année. Ex. : Lycopodium complanatum.
Intercotidal, ale (adj.). Se dit de la partie d’un rivage maritime ou estuarien inondée à marée haute et découverte à marée basse.
Introduit, ite (adj.). Se dit d’une plante qui n’appartient pas à la flore indigène d’un pays, et qui a été amenée dans ce pays durant la période historique. (Chrysanthemum leucanthemum)
Introrse (adj.). Se dit d’une anthère qui s’ouvre vers le centre de la fleur.
Involucelle (n.m.). Petite collerette de bractées à la base d’une ombellule. Ex. : Osmorhisa claylonii.
Involucre (n.m.). Réunion de bractées, verticillées ou imbriquées, insérées à la base d’une ombelle (ex. : Daucus carota, d’un capitule (ex. : Solidago squarrosa) ou de toute autre inflorescence.
Involuté, ée (adj.). Enroulé en dedans. Ex. : les feuilles séchées de l’Elymus canadensis.
Irrégulier, ère (adj.). Se dit d’une fleur qui n’est pas symétrique par rapport à un axe. Ex. : la fleur du Teucrium occidentale. On dit aussi : zygomorphe.
Isomorphe (adj.). Se dit des parties qui ont la même forme.
Jonciforme (adj.). Qui a la forme d’un jonc.
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L
Labelle (n.m.). Pétale médian des orchidacées, souvent très différent des autres. Ex. : le labelle en sac des Cypripedium.
Labié, ée (adj.). Voir : bilabié.
Lacinié, ée (adj.). Découpé en lanières étroites et inégales. Ex. : le labelle de l’Habenaria lacera.
Lacune (n.f.). Espace libre, ordinairement aérifère, situé dans l’épaisseur d’un tissu.
Lacuneux, euse (adj.). Contenant des lacunes.
Lancéolé, ée (adj.). En forme de lance : atténué aux deux bouts, plus longuement au sommet. Ex. : la feuille du Salix nigra.
Latex (n.m.). Suc laiteux blanc ou diversement coloré renfermé dans les tissus de certaines plantes : Sanguinaria, Euphorbia, Asclepias, etc.
Laticifère (adj.). Qui contient un latex.
Laurentidien, enne (adj.). Qui se rapporte aux Laurentides.
Laurentie (n.f.). Mot créé récemment pour désigner le pays habité par les Canadiens français et dont le fleuve Saint-Laurent est la note géographique principale. Ne pas confondre avec Laurentia (terme géologique) et Laurentides (rebord plus élevé du Bouclier précambrien).
Laurentien, enne (adj.). Qui se rapporte à la Laurentie.
Laxiflore (adj.). A fleurs distancées sur l’axe. Ex. : l’épi du Polygonum virginianum.
Légume (n.m.). Fruit des légumineuses. C’est un carpelle unique, libre, souvent polysperme, sec à la maturité, déhiscent par la suture ventrale et la nervure dorsale. Synonyme de gousse. Ex. : le fruit du Robinia pseudo-acacia. Vulgairement ce terme est employé dans un sens très large et très vague pour désigner les produits végétaux employés comme aliments véritables. Les fruits sucrés sont généralement exclus de cette catégorie et sont désignés sous le nom de fruits tout court.
Lemma (n.m.). Glumelle inférieure de la fleur des graminées.
Lenticelle (n.f.). Petit orifice aérifère de l’écorce des plantes ligneuses. Ex. : les reliefs horizontaux de l’écorce des Betula.
Lenticulaire (adj.). En forme de lentille biconvexe. Chez les Carex, s’emploie pour désigner les périgynes très aplatis.
Liber (n.m.). Tissu conducteur où circule la sève élaborée et qui, avec le bois, constitue le système vasculaire des plantes supérieures.
Libéro-ligneux, euse (adj.). Se dit d’un faisceau vasculaire qui contient à la fois du liber et du bois.
Ligule (n.f.). Petite membrane située au sommet de la gaine des graminées et de quelques autres plantes, et embrassant la tige.
Limbe (n.m.). Partie élargie d’une feuille, d’un pétale ou d’un sépale.
Linéaire (adj.). Allongé, et uniformément étroit sur toute sa longueur. Ex. : les feuilles du Potamogeton pusillus.
Lobé, ée (adj.). Divisé en lobes. Ex. : la feuille du Quercus rubra.
Lobe (n.m.). Chacune des divisions d’un organe. En parlant des feuilles : divisions larges, séparées par des échancrures et n’allant pas jusqu’à la nervure médiane. Ex. : la feuille de l’Humulus lupulus.
Lobule (n.m.). Petit lobe.
Loculicide (adj.). Mode de déhiscence par rupture longitudinale de la nervure dorsale de chaque carpelle.
Loge (n.f.). Cavité intérieure d’un ovaire ou d’une anthère. Ex. : les 5 loges de l’ovaire de l’Hypericum pyramidatum.
Lunulé, ée (adj.). En forme de croissant de lune. Ex. : les segments de la fronde du Botrychium lunaria.
Lyré, ée (adj.). Se dit d’une feuille pinnatifide ou pinnatiséquée, lorsqu’elle est terminée par un lobe arrondi beaucoup plus grand que les autres. Ex. : Barbarea vulgaris.
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M
Marcescent, ente (adj.). Séchant sur place sans tomber.
Marcottage (n.m.). Mode de multiplication végétative dans lequel les branches inférieures d’une plante, touchant terre, s’enracinent, et deviennent l’origine d’un nouvel individu après séparation d’avec la plante-mère. Ex. : Rubus occidentalis.
Marginal, ale (adj.). Situé sur les bords.
Méat (n.m.). Interstice qui se trouve entre plusieurs cellules dans un tissu végétal.
Mégasporange (n.m.). Cavité ou sac renfermant les mégaspores. Ex. : Selaginella rupestris.
Mégaspore (n.f.). Grande spore de certaines ptéridophytes, donnant naissance au gamétophyte femelle. Ex. : Isoetes echinospora. – Dans un sens général, la mégaspore est la cellule d’où le sac embryonnaire des spermatophytes tire son origine.
– mère Suffixe (du grec meros, partie) employé en combinaison avec des chiffres, pour indiquer le nombre des parties qui caractérise un organe ou un groupe d’organes. Dans le présent ouvrage, on a employé les graphies : dimère, trimère, 4-mère (lire : tétramère), 5-mère (lire : pentamère), 6-mère (lire : hexamère), etc.
Mésophylle (n.m.). Tissu cellulaire de l’intérieur de la feuille.
Mésophytique (adj.). Qui se plaît dans les habitats d’humidité moyenne.
Micropyle (n.m.). Sommet de l’ovule ou de la graine.
Microsporange (n.m.). Cavité ou sac renfermant les microspores. Ex. : Selaginella rupestris.
Microspore (n.f.). Petite spore de certaines ptéridophytes, donnant naissance au gamétophyte mâle. Dans un sens général le mot est synonyme de grain de pollen.
Monadelphe (adj.). Se dit des étamines soudées en un seul faisceau.
Moniliforme (adj.). En forme de chapelet, c’est-à-dire présentant des renflements et des étranglements. Ex. : les rhizomes du Scutellaria parvula.
Monocéphale (adj.). Qui ne porte qu’un capitule. Ex. : la hampe du Taraxacum officinale.
Monoïque (adj.). Se dit d’une plante dont les fleurs staminées et les fleurs pistillées, quoique séparées, sont sur un même individu. Ex. : Carex lupulina ; Zizania palustris.
Monosperme (adj.). Qui ne contient qu’une seule graine.
Monotypique (adj.). Se dit des groupes (genres, familles, etc.) qui ne renferment qu’un seul type, c’est-à-dire qu’une seule espèce.
Morphologie (n.f.). Science qui étudie la forme des êtres vivants.
Mucroné, ée (adj.). Brusquement terminé en une pointe courte et raide appelée mucron. Ex. : Taxus canadensis .
Multi – Préfixe (du latin multus) signifiant : beaucoup, nombreux.
Multicaule (adj.). A tiges nombreuses.
Multifide (adj.). Très découpé ; divisé en lanières nombreuses jusque vers le milieu du limbe (feuilles palminerves) ou du demi-limbe (feuilles penninerves). Ex. : les pétales de l’Habenaria leucophaea.
Multipartit, ite (adj.). Très découpé ; divisé en lanières nombreuses jusqu’au delà du milieu, mais non jusqu’à la base (feuilles palminerves) ou la nervure médiane (feuilles penninerves). Ex.: les feuilles supérieures (du Ranunculus flabellaris.
Multiplication (n.f.). Production, par une plante, de nouveaux individus, La multiplication est sexuée ou végétative. Il faut réserver le nom de reproduction à la multiplication sexuée. Lorsque la sexualité n’intervient pas, la multiplication est dite végétative ; elle se fait, par boutures, marcottes, drageons, bulbilles, propagules, hibernacles, etc.
Muriqué, ée (adj.). Muni de pointes courtes et robustes. Ex. : l’épillet de l’Echinochloa pungens.
Mutant (n.m.). Type issu d’un autre type par mutation.
Mutation (n.f.). Apparition, par variation brusque, de nouveaux types dont les caractères persistent dans les générations suivantes.
Mutique (adj.). Dépourvu d’arête ou de pointe distincte.
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N
n =, … 2n = Symboles exprimant le nombre de chromosomes que contient le noyau cellulaire d’une plante. Ce nombre, fixe pour une espèce donnée, a une grande importance biologique et taxonomique. n est le nombre haploïde, c’est-à-dire celui des gamètes et du gamétophyte ; 2n est le nombre diploïde, c’est-à-dire celui du sporophyte.
Napiforme (adj.). En forme de navet.
Naturalisé, ée (adj.). Se dit d’une plante d’origine étrangère, mais acclimatée au point de faire partie intégrante de la flore d’un pays.
Naviculaire (adj.). En forme de nacelle ou de navette vue de dessus, c’est-à-dire pointu aux deux bouts.
Nectaire (n.m.). Organe glanduleux sécrétant un liquide sucré, le nectar. Ex. : la glande obcordée des pièces du périanthe, chez le Zigadenus glaucus.
Nectar (n.m.). Liquide sucré sécrété par les nectaires.
Nectarifère (adj.). Qui sécrète du nectar.
Nervation (n.f.}. Disposition des nervures dans une feuille.
Nervure (n.f.). Chacun des faisceaux vasculaires qui constituent la charpente du limbe de la feuille.
Neutre (adj.). Se dit d’une fleur dont les parties proprement sexuelles (étamines, pistil) sont avortées.
Nodal, ale (adj.). Qui se rapporte aux nœuds.
Nœud (n.m.). Point d’insertion d’une feuille sur une tige, plus particulièrement lorsque ce point d’insertion est renflé ou articulé. Ex. : les nœuds renflés du Polygonum lapathifolium.
Nucule (n.f.). Petite coque monosperme, ou petite noix. Ex. : les fruits du Cynoglossum officinale.
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O
Ob – Préfixe (du latin ob) signifiant : inverse, opposé, renversé.
Obconique (adj.). En forme de cône renversé. Ex. : la pousse fertile de l’Equisetum sylvaticum.
Obcordé, ée (adj.). En forme de cœur renversé, c’est-à-dire l’échancrure en haut. Ex. : les pétales de l’Oenothera victorinii.
Oblancéolé, ée (adj.). En forme de fer de lance renversé, c’est-à-dire la pointe en bas. Ex. : la feuille du Salix candida.
Oblong, ongue (adj.). Plus long que large, et arrondi aux deux bouts. Terme très général qui s’emploie souvent avec un autre qualificatif : oblong-lancéolé, ovale-oblong, etc.
Obovale (adj.). Voir : obové.
Obové, ée (adj.). En forme d’ove, mais avec la partie élargie en haut. Ex. : la feuille du Betula pumila.
Obovoïde (adj.). En forme d’œuf, mais avec la partie élargie en haut. Se dit pour les organes où l’épaisseur est très appréciable : fruits, etc. Ex. : l’achaine de l’Eleocharis ovata.
Obtus, use (adj.). A sommet arrondi, non aigu. Ex. : la feuille du Pyrola uliginosa.
Obtusiuscule (adj.). Presque obtus.
Ochréa (n.m.). Gaine complète à la base du pétiole des polygonacées et de quelques autres plantes. Ex. : Polygonum lapathifolium.
Ombelle (n.f.). Type d’inflorescence dont les rameaux partent du même point et s’élèvent à ta même hauteur, en divergeant comme les rayons d’une sphère. Ex. : Heracleum maximum.
Ombellule (n.f.). Petite ombelle portée au sommet des rayons d’une ombelle composée. Ex. : Sium suave.
Ombiliqué, ée (adj.). Offrant au centre une dépression en forme d’ombilic.
Onglet (n.m.). Partie inférieure et plus ou moins rétrécie du pétale. Ex. : Silene armeria.
Onguiculé, ée (adj.). Rétréci en onglet.
Oosphère (n.f.). Cellule femelle qui, une fois fécondée, se segmente chez les plantes vasculaires pour former l’embryon.
Opercule (n.m.). Petit couvercle formant la partie supérieure de la pyxide, et se détachant circulairement à la maturité. Ex. : Portulaca oleracea.
Opposé, ée (adj.). Se dit d’un mode de groupement des feuilles où celles-ci sont disposées par paires, et se font face. Presque toujours, les paires successives se croisent à angle droit (feuilles opposées-décussées). Ex. : les feuilles opposées du Mentha canadensis. On ne connaît que quatre plantes (toutes exotiques) dont les paires successives sont superposées (feuilles opposées-distiques).
Orbiculaire (adj.). Arrondi en forme de cercle. Ex. : les feuilles du Lysimachia nummularia.
Oreillette (n.f.). Chacune des expansions foliacées situées généralement a la hase du pétiole ou du limbe. Ex. : Sonchus asper.
Orthotrope (adj.). Se dit d’un ovule droit, c’est-à-dire où le hile (base) et le micropyle (sommet) restent situés aux deux extrémités de l’axe.
Ovaire (n.m.). Partie inférieure du pistil, renfermant les ovules. Ex. : l’ovaire infère de la fleur de l’Epilobium angustifolium.
Ovale (adj.). Voir : ové.
Ové, ée (adj.). En forme d’ove, mais avec la partie élargie a la base. Se dit des organes foliacés dont l’épaisseur n’est pas appréciable. Ex. : la feuille du Salix pyrifolia.
Ovoïde (adj.). En forme d’œuf, mais avec la partie élargie à la base. Se dit des organes où l’épaisseur est appréciable. Ex. : le gland du Quercus bicolor.
Ovule (n.m.). Petit organe renfermé dans l’ovaire, et qui, après la fécondation, donnera la graine. Ex. : Viola.
Oxylophile (adj.). Qui se plaît dans les sols acides.
Oxylophyte (n.f.). Plante habitant ordinairement les sols acides.
Oxylo-xérophyte (n.f.). Plante habitant ordinairement les sols acides et très secs.
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P
Paléa (paléole) (n.m.). Glumelle supérieure de la fleur des graminées.
Palissadique (adj.). Se dit du tissu cellulaire des feuilles lorsqu’il est formé de cellules allongées perpendiculairement à la surface de la feuille.
Palmatifide (adj.). Se dit d’une feuille palmée, dont les divisions atteignent environ le milieu du limbe. Ex. : Podophyllum peltatum.
Palmatilobé, ée (adj.). Se dit d’une feuille palmée, à divisions assez profondes, mais n’atteignant pas le milieu du limbe. Ex. : Acer nigrum.
Palmatipartit ite (adj.). Se dit d’une feuille palmée découpée en lobes jusque près de la base. Ex. : Ranunculus acris.
Palmatiséqué, ée (adj.). Se dit d’une feuille palmée, profondément découpée en segments complètement distincts. Ex. : Cannabis sativa.
Palmé, ée (adj.). Se dit d’une feuille à lobes divergents, rappelant une main ouverte. Ex. : Rubus chamaemorus.
Palminerve (adj.). Se dit d’une feuille dont les nervures principales rayonnent à partir du sommet du pétiole. Ex. : Nymphaea tuberosa.
Panaché, ée (adj.). Se dit d’une feuille marquée de taches ou de lignes blanches. Ex. : Goodyera pubescens.
Panicule (n.f.). Type d’inflorescence dans lequel les axes secondaires, plus ou moins ramifiés, décroissent en longueur de la base au sommet.
Papilionacé, ée (adj.). Type floral (surtout des légumineuses) où la corolle (en forme de papillon) est irrégulière et composée de 5 pétales inégaux. Ex. : Apios americana.
Papilleux, euse (adj.). Couvert de papilles, c’est-à-dire de petites rugosités rapprochées, coniques et granuleuses. Ex. : la graine du Lithospermum arvense.
Parasite (n.m.). Organisme qui vit entièrement aux dépens d’un autre organisme vivant. Ex. : Cuscuta gronovii. S’emploie aussi adjectivement.
Parenchyme (n.m.). Tissu cellulaire vivant remplissant tout l’espace laissé par les tissus spécialisés : épiderme, tissu vasculaire, tissus mécaniques, etc.
Parfait, aite (adj.). Se dit, dans un sens particulier, d’une fleur qui renferme étamines et pistil. On dit aussi : hermaphrodite. Ex. : Datura stramonium.
Pariétal, ale (adj.). Qui se rapporte à la paroi. Dans un sens particulier : mode de placentation où les ovules sont attachés aux parois de l’ovaire. Ex. : Viola.
Partit, ite (adj.). Se dit d’une feuille profondément divisée, mais dont les divisions n’atteignent pas la nervure médiane (feuilles penninerves) ou la base de la feuille (feuilles palminerves).
Paucidenté, ée (adj.). Muni d’un petit nombre de dents.
Pauciflore (adj.). Ne portant qu’un petit nombre de fleurs.
Paucinervé, ée (adj.). Ne possédant que peu de nervures.
Pectiné, ée (adj.). A divisions étroites et disposées comme les dents d’un peigne. Ex. : les feuilles du Myriophyllum exalbescens, la Spartina pectinata
Pédatifide (adj.). Se dit d’une feuille ou foliole plus ou moins profondément découpée en deux lobes ou segments suivant la direction de deux nervures issues du sommet du pétiole. Ex. : paire inférieure de folioles de la feuille du Rubus occidentalis.
Pédicelle (n.m.). Support de chaque fleur quand le pédoncule est ramifié. Ex. : Myosotis laxa.
Pédoncule (n.m.). Support d’une ou de plusieurs fleurs. Ex. : Knautia arvensis.
Pellucide (adj.). Membraneux et transparent.
Pelté , ée (adj.). Orbiculaire et fixé par le centre. Ex. : la feuille du Brasenia schreberi.
Penné, ée (adj.). Se dit d’une feuille composée dont les folioles sont disposées de chaque côté du pétiole commun comme les barbes d’une plume. Ex. : la fronde du Dryopteris phegopteris.
Penninerve (adj.). A nervures disposées comme les barbes d’une plume. Ex. : Polystichum acrostichoides.
Pentamère (5-mère) (adj.). Se dit d’un organe ou d’un groupe d’organes formé de cinq pièces seulement, en particulier d’une fleur dont tous les verticilles sont formés de cinq (ou d’un multiple de cinq) pièces. Ex. : la fleur du Crataegus submollis.
Pérennant, ante (adj.). Qui peut vivre plusieurs années, mais n’est pas absolument vivace.
Périanthe (n.m.). Ensemble des enveloppes florales : calice, corolle, etc. Ex.: les pièces recourbées de la fleur du Lilium tigrinum.
Péricarpe (n.m.). Enveloppe du fruit, provenant du développement des parois de l’ovaire. Ex.: l’ensemble de la coque et du brou chez le Carya cordiformis (fugure 27, c).
Périgyne (adj.). Se dit des étamines insérées autour de l’ovaire, sur les bords du réceptacles. Ex.: Crataegus submollis. Substantivement (n.m.) : bractée concrescente par ses bords, et qui enveloppe le fruit chez les Carex.
Persistant, ante (adj.). Durant au delà du terme où les mêmes organes sont ordinairement caducs. Ex.: le style du Rhododendron canadense.
Pétale (n.m.). Chacune des divisions de la corolle. Ex.: Viola.
Pétaloïde (adj.). Ayant l’aspect et la couleur d’un pétale. Ex.: l’involucre du Cornus canadensis.
Pétiole (n.m.). Support ou queue de la feuille.
Pétiolule (n.m.). Pétiole des divisions (folioles) d’une feuille composée. Ex.: Apios americana.
Phanérogame (n.f.). Littérallement : (plante) à organe reproducteurs apparents. Nom donné au groupe de plantes à fleurs, traité dans cet ouvrage sous le nom de Spermatophytes. S’emploie aussi adjectivement.
Photosynthèse (n.f.). Fonction par laquelle les plantes vertes, sous l’action de la lumière solaire, décomposent l’anhydride carbonique (CO2) de l’air, et fixe le carbone (C) dans les tissus sous forme de synthèses organiques : amidon (C6H10O5)n, etc.
Phyllode(n.f.). Pétiole dépourvu de limbe, et présentant souvent un aspect foliacé. Ex.: Sagittaria rigida.
Phyllopode (adj.). Se dit des plantes où le renouvellement des tiges se fait par des rosettes dont les feuilles naissent à l’automne, persistent pendant l’hiver, et existent encore à la base des tiges lors de l’anthère. S’oppose à Aphyllopode. Ex.: Solidago nemoralis.
Phylogénie (n.f.). Histoire du développement d’un groupe systématique à travers les périodes géologiques.
Phylogéographie (n.f.). Science qui étudie la répartition des plante à la surface du globe. On dit aussi : Géographie botanique ou Géobotanique .
Pinnatifide (adj.). Se dit des feuilles à nervation pennée où les divisions atteignent à peu près le milieu de chaque demi-limbe. Ex.: le segment pinnatifide du Dryopteris spinulosa.
Pinnatilobé, ée (adj.). Se dit des feuilles à nervation pennée où les divisions n’atteignent pas le milieu de chaque demi-limbe. Ex.: le segment pinnatifide du Dryopteris cristata.
Pinnatipartit, ite (adj.). Se dit des feuilles à nervation pennée où les divisions dépassent le milieu de chaque demi-limbe. Ex.: le segement pinnatipartit de l’Athyrium thelypteroides.
Pinnatiséqué, ée (adj.). Se dit des feuilles à nervation pennée où les divisions atteignent tout à fait ou presque la nervure médiane.
Pinnule (n.f.). Chacune des grandes divisions des frondes des Fougères. (Ce terme ayant une signification un peu imprécise, on emploie de préférence les expressions : segment primaire, segment secondaire, etc.). Ex.: les deux pinnules du Polystichum Braunii et les deux pinnules du Polystichum acrostichoides.
Pistil (n.m.). Appareil femelle de la fleur, comprenant un ou plusieurs carpelles libres ou soudés. Le pistil comprend l’ovaire, le style et le stimate. Ex.: Butomus umbellatus.
Pistillé, ée (adj.). Se dit d’une fleur ou d’une inflorescence qui possède un ou des pistils, mais ne possède pas d’étamines. Ex.: le chaton pistillé du Salix discolor.
Pivotant, ante (adj.). Se dit d’une racine principale bien plus développée que les radicelles, et s’enfonçant verticalement dans le sol.
Placenta (n.m.). Partie interne de l’ovaire où sont fixés les ovules. Ex.: les saillies internes dans la coupe de l’ovaire de l’Hypericum ellipticum.
Placentaire (adj.). Qui se rapporte au placenta
Placentation (n.f.). Mode de fixation des ovules à l’intérieur de l’ovaire : placentation axile, pariétale, centrale, etc.
Plagiotropisme (n.m.). Tendance qu’ont certaines plantes à s’étaler sur le sol.
Pluri- Préfixe (du lat. plures) signifiant : plusieurs.
Pluriloculaire (adj.). A plusieurs loges. Ex.: l’ovaire du Vaccinium cespitosum.
Pollen (n.m.). Poussière fécondante renfermée dans les loges de l’anthère. Les grains de pollen sont les microspores de la plante).
Pollinisation (n.f.). Transport du pollen sur le stigmate.
Poly- Préfixe (du grec polus) signifiant plusieurs.
Polyachaine (n.m.). Groupe de plusieurs achaines.
Polycarie (n.f.). État d’une cellule qui a plusieurs noyaux.
Polygame (adj.). Se dit d’une plante qui présente, sur le même pied, des fleurs staminées, des fleurs pistillées et des fleurs hermaphrodites.
Polymorphe (adj.). De forme variable. Dans un sens particulier, se dit des genres qui renferment beaucoup d’espèces très voisines : Crataegus, Rubus, etc.
Polypétale (adj.). Voir : dialypétale.
Polysperme (adj.). A plusieurs graines.
Ponctué, ée (adj.). Marqué de points.
Pore (n.m.). Petite ouverture dans les anthères, les fruits, etc. Ex. : le fruit de l’Echinocystis lobata.
Poricide (adj.). Se dit d’un mode de déhiscence où les graines s’échappent par un pore.
Préfloraison (n.f.). Disposition des pièces florales dans le bouton.
Préfoliation (n.f.). Disposition des feuilles dans le bourgeon.
Prolifère (adj.). Qui produit une pousse feuillée dans la fleur. Ex. : Juncus pelocarpus.
Protérandre (adj.). Se dit d’une fleur (ou d’une espace) où les étamines sont à maturité avant les pistils, sur la même plante.
Protérogyne (adj.). Se dit d’une fleur (ou d’une espace) où les pistils sont matures, c’est-à-dire fonctionnels, avant les étamines, sur la même plante.
Prothalle (n.m.). Au point de vue du cycle vital, portion de l’individu issu de la germination d’une spore et portant les organes sexuels. Voir : gamétophyte.
Proximal, ale (adj.). Qui est le plus rapproché d’un point donné (par opposition à distal ).
Pruine (n.f.). Efflorescence blanchâtre qui recouvre certains organes : feuilles, fruits, etc.
Psammophile (adj.). Qui croit de préférence sur les sables.
Pseudo- Préfixe (du grec pseudos) signifiant faux.
Pubérulent, ente (adj.). Faiblement et brièvement pubescent.
Pubescent, ente (adj.). Garni de poils fins, courts, mous et peu serrés.
Pulvérulent, ente (adj.). Couvert d’une poudre fine.
Pulvinule (n.f.). Coussinet formé par la base gonflée d’un pétiole. Ex. : Panicum tuckermanii.
Pyriforme (adj.). En forme de poire. Ex. : Crataegus,.
Pyxide (n.f.). Capsule s’ouvrant circulairement à la maturité par la chute d’un petit couvercle ou opercule. Ex. : Plantago major.
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R
Racémiforme (adj.). En forme de grappe.
Rachéole (n.m.). Rachis secondaire, ou petit rachis.
Rachis (n.m.). Pétiole commun portant les folioles des feuilles composées ; axe primaire de quelques inflorescences.
Racinant, ante (adj.). Qui peut s’enraciner.
Radicant, ante (adj.). Se dit d’une tige, généralement couchée, et émettant çà et là des racines adventives. Ex. : Ranunculus reptans.
Radicelle (n.f.). Petite racine secondaire, naissant sur la racine principale.
Radicule (n.f.). Petite racine de l’embryon.
Radié, ée (adj.). Se dit d’un capitule de composée, lorsqu’il possède des fleurs tubuleuses au centre et des fleurs ligulées à la périphérie. Ex. : Chrysanthemum leucanthemum.
Raméal, ale (adj.). Qui se rapporte aux rameaux.
Réceptacle (n.m.). Sommet élargi du pédoncule, qui porte les parties d’une fleur, ou toute une inflorescence. Ex. : Fragaria virginiana.
Récliné, ée (adj.). Courbé vers le bas. Ex. : Botrychium.
Rectinerve (adj.). À nervures à peu près rectilignes. Ex. : Potamogeton friesii.
Réfléchi, ie (adj.). Recourbé en dehors, vers la terre.
Régulier, ère (adj.). Se dit d’une fleur symétrique par rapport à un axe. On dit aussi : actinomorphe. Ex. : Lilium philadelphicum.
Réniforme (adj.). En forme de rein ou de haricot. Ex. : la feuille du Viola renifolia.
Reproduction (n.f.). Mode de multiplication au moyen d’organes sexuels. Ne pas confondre avec multiplication végétative. Voir : multiplication.
Résupiné, ée (adj.). Tourné sens dessus dessous. Ex. : la fleur de l’Utricularia resupinata.
Réticulé, ée (adj.). Marqué de lignes entrecroisées en réseau, comme les mailles d’un filet. Ex. : la mégaspore de l’Isoetes tuckermani.
Rétinacle (n.m.). Base glanduleuse et visqueuse des pollinies chez les orchidacées.
Rétrorse (adj.). Recourbé en dehors, vers la terre. Ex. : les aiguillons du Rubus allegheniensis.
Rétus, use (adj.). A sommet tronqué et légèrement déprimé.
Révoluté, ée (adj.). A bords enroulés en dehors. Ex. : la feuille du Kalmia polifolia.
Rhizome (n.m.). Tige souterraine émettant des racines et des rameaux aériens. Ex. : Polygonatum pubescens.
Rhomboïde (adj.). En forme de losange. On dit aussi : rhombique et rhomboïdal.
Riparien, enne (adj.). Qui habite les rivages.
Ronciné, ée (adj.). Se dit d’une feuille pinnatifide, à lobes aigus et dirigés vers le bas. Ex. : Taraxacum officinale.
Rosette (n.f.). Groupe de feuilles étalées et rapprochées en cercle. Ex. : Oenothera victorinii.
Rostré, ée (adj.). Muni d’un rostre, c’est-à-dire d’un prolongement en forme de bec. Ex. : le fruit du Ranunculus longirostris.
Rosulaire (adj.). Qui se rapporte a la rosette.
Rotacé, ée (adj.). Étalé en roue. Ex. : la corolle du Steironema hybridum.
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S
Sagitté, ée (adj.). En forme de fer de flèche. Ex. : la feuille du Sagittaria latifolia.
Samare (n.f.). Fruit sec, indéhiscent, monosperme, à bord aminci en aile membraneuse. Ex. : Ulmus.
Sapide (adj.). Qui a une saveur appréciable.
Saprophyte (n.m.). Organisme qui croît sur les matières organiques en décomposition. S’emploie aussi adjectivement.
Sarmenteux, euse (adj.). Qui a une tige ou des rameaux ligneux, flexibles, faibles, ayant besoin d’un appui.
Scabre (adj.). Très rude au toucher.
Scape (n.m.). Voir : hampe.
Scapiforme (adj.). Qui a une tige nue comme une hampe (ou un scape).
Scarieux, euse (adj.). Membraneux et non vert, c’est-à-dire ayant les caractéristiques d’une écaille.
Sciophile (adj.). Qui se plaît à l’ombre.
Sclérifié, ée (adj.). Durci parce que renfermant du tissu fibreux.
Scorpioïde (adj.). Roulé en queue de scorpion, ou en crosse. Ex. : l’inflorescence du Symphytum officinale.
Segment (n.m.). Partie de la fronde d’une fougère délimitée par des incisions atteignant ou presque la nervure médiane (rachis). Lorsqu’il s’agit du rachis primaire, on dit que la fronde est divisée en segments primaires. Ex. : Asplenium trichomanes. Lorsqu’il s’agit d’un rachis secondaire, on dit que le segment primaire est divisé en segments secondaires. Ex. : Athyrium filix-femina. Cette terminologie est aussi appliquée à d’autres groupes qui présentent des feuilles très découpées (ombellifères, etc.).
Sensu amplo Locution latine qui signifie : entendu dans un sens large. S’emploie à la suite d’un nom spécifique pour indiquer que ce nom couvre plusieurs variétés nommées, ou même plusieurs espèces rapprochées.
Sépale (n.m.). Chacune des divisions du calice. Ex. : Pyrola americana.
Sépaloïde (adj.). Ayant l’aspect et la couleur verte, d’un sépale.
Septicide (adj.). Se dit d’un mode de déhiscence où la capsule s’ouvre par la désagrégation des cloisons.
Septifrage (adj.). Se dit d’un mode de déhiscence où la capsule s’ouvre par rupture longitudinale, des deux côtés de chaque suture ou de chaque cloison.
Serré, ée (adj.). Se dit d’une feuille dentée, à dents aiguës. Ex. : Ostrya virginiana.
Sessile (adj.). Dépourvu de support, de pétiole, de pédoncule. Ex. : les feuilles et fleurs du Portulaca oleracea.
Sétacé, ée (adj.). Étroit, fin et raide comme une soie. Ex. : le sommet de la feuille du Lycopodium clavatum.
Sétiforme (adj.). Qui a la forme d’une soie, c’est-à-dire d’un poil long et raide.
Sétuleux, euse (adj.). Ressemblant à de petites soies. Ex. : les poils de la tige du Rubus hispidus.
Sigillé, ée (adj.). Marqué de dépressions semblables à des sceaux. Ex. : le rhizome du Polygonatum pubescens.
Sigmoïde (adj.). Ayant la forme de l’S, ou du sigma grec.
Silicicole (adj.). Qui croît de préférence dans les terrains siliceux.
Silicifié, ée (adj.). Incrusté de silice.
Silicule (n.f.). Silique presque aussi large que longue. Ex. : le fruit du Thlaspi arvense.
Silique (n.f.). Capsule, au moins trois fois plus longue que large, formée de deux valves séparées par une cloison portant les graines. Ex. : Arabis drummondii.
Siliquiforme (adj.). En forme de silique.
Sillonné, ée (adj.). Marqué de sillons ou de raies longitudinales.
Simple (adj.). Sens particuliers. Pour les feuilles : non composé, c’est-à-dire que les incisions, s’il y en a, n’atteignent pas la nervure médiane. Ex. : Plantago major. Pour les tiges ou les inflorescences : non ramifié. Ex. : Conopholis americana.
Sinué, ée (adj.). À bords flexueux, à sinus peu profonds et arrondis. Ex. : la feuille du Populus alba.
Sinus (n.m.). Échancrure comprise entre les lobes d’une feuille. Ex. : sinus aigus de l’Acer rubrum ; sinus arrondis de l’Acer saccharum.
Soie (n.f.). Poil long et raide, tenant souvent lieu d’un élément du périanthe. Ex. : Rhynchospora capitellata. S’emploie aussi pour désigner le prolongement très fin de la nervure principale chez certaines ptéridophytes. Ex. : Lycopodium clavatum.
Sore (n.m.). Groupe de sporanges qui constitue la « fructification » des fougères. Ex. : le segment du Dryopteris marginalis porte neuf soies.
Souche (n.f.). Dans un sens particulier, partie souterraine de la tige des plantes vivaces. Ex. : Trillium undulatum.
Sous-ligneux, euse (adj.). Intermédiaire entre la consistance herbacée et la consistance ligneuse.
Spadice (n.m.). Chez les aracées, axe simple, charnu, garni de fleurs sessiles, et ordinairement entouré d’une spathe. Ex. : Arisaema.
Spathacé, ée (adj.). Ayant la forme ou la consistance d’une spathe.
Spathe (n.f.). Grande bractée membraneuse ou foliacée, enveloppant certaines inflorescences (spadices, etc.). Ex. : Arisaema atrorubens.
Spathiforme (adj.). En forme de spathe.
Spatulé, ée (adj.). En forme de spatule. Ex. : bractée de l’Heliopsis helianthoides.
Spiciforme (adj.). En forme d’épi, c’est-à-dire de grappe à fleurs presque sessiles. Ex. : Polygonum virginianum.
Spinescent, ente (adj.). Se terminant en épine faible.
Spinuleux, euse (adj.). Couvert de petites épines ou spinules.
Spontané, ée (adj.). Qui croît sans culture, à l’état sauvage.
Sporange (n.m.). Petit sac renfermant des spores. Ex. : Botrychium virginianum.
Spore (n.f.). Corps reproducteur ordinairement unicellulaire. Ex. : Botrychium minganense.
Sporophyte (n.m.). Phase asexuée du cycle vital d’une plante.
Squamiforme (adj.). En forme d’écaille.
Squarreux, euse (adj.). Se dit surtout d’un involucre de composée où les bractées sont fortement recourbées vers le dehors. Ex. : Solidago squarrosa.
Staminé, ée (adj.). Se dit d’une fleur ou d’une inflorescence qui possède des étamines, mais ne possède pas de pistil. Ex. : le chaton staminé du Salix discolor.
Staminode (n.m.). Étamine stérile, c’est-à-dire dépourvue d’anthère. Ex. : Steironema ciliatum.
Staminodie (n.f.). Transformation en étamines des autres organes floraux.
Stérile (adj.). Dans un sens particulier, se dit des parties purement végétatives (tiges, frondes, etc.) de certaines ptéridophytes. Ex. : tige stérile de l’Equisetum arvense ; fronde stérile de Onoclea sensibilis.
Stigmate (n.m.). Sommet de l’ovaire (ex. : Nuphar) ou du style (ex. : Cyperus dentatus), sur lequel germe le pollen.
Stipité, ée (adj.). Porté sur un petit support ou stipe. Ex. : l’ovaire du Salix discolor.
Stipulaire (adj.). Qui se rapporte aux stipules.
Stipule (n.f.). Chacun des appendices géminés, foliacés, qui se trouvent à la base d’un grand nombre de feuilles. Ex. : Salix rigida.
Stipulé, ée (adj.). Muni de stipules.
Stipuliforme (adj.). En forme de stipule.
Stolon (n.m.). Rejet rampant et radicant qui naît à la base d’une tige et sert à la multiplication de la plante. Ex. : Agrostis alba.
Stolonifère (adj.). Muni de stolons.
Stomate (n.m.). Ouverture microscopique dans l’épiderme des feuilles, et qui favorise la transpiration et les échanges gazeux.
Strié, ée (adj.). Muni de stries ou de veines.
Strobile (n.m.). Voir : cône.
Style (n.m.). Prolongement en colonne, qui surmonte l’ovaire et porte le stigmate. Ex. : Streptopus roseus.
Stylopode (n.m.). Disque qui couronne le fruit des ombellifères et qui porte les styles. Ex. : Osmorhisa longistylïs.
Sub- Préfixe (du latin sub) signifiant : sous, presque, à peine.
Subaigu, uë (adj.). Presque aigu.
Subcoriace (adj.). Légèrement coriace.
Subcylindrique (adj.). Presque cylindrique. On dit aussi : cylindracé.
Subdenté, ée (adj.). Un peu denté.
Subégal, ale (adj.). Presque égal.
Subérifié, ée (adj.). Ayant la nature et la consistance spongieuse du liège.
Subglobuleux, euse (adj.). Presque globuleux.
Submarginal, ale (adj.). Presque marginal.
Subsessile (adj.). Presque sessile.
Subspontané, ée (adj.). Se dit d’une plante cultivée ou introduite, qui se ressème souvent d’elle-même.
Substantivement (n. m.) : bractée concrescente par ses bords, et qui enveloppe le fruit chez les Carex.
Substratum (n.m.). Support physique (sol, tronc d’arbre, rocher, etc.) d’une plante ou d’une population végétale.
Subulé, ée (adj.). Atténué insensiblement en une pointe très aiguë, comme une alène. Ex. : l’écaille du Carex paleacea.
Succulence (n.f.). État des plantes grasses, c’est-à-dire des plantes dont les tissus sont gonflés de substances liquides. Ex. : Salicornia europaea.
Suçoir (n.m.). Voir : haustorium.
Supère (adj.). Se dit d’un ovaire situé au-dessus de l’insertion du calice et de la corolle. Ex. : Asparagus officinalis.
Supra-axillaire (adj.). Situé au-dessus d’une aisselle. Ex. : le capitule inférieur du Sparganium multipedunculatum.
Suture (n.f.). Ligne de jonction de deux organes soudés. Ex. : les cinq lignes de la corolle du Convolvulus spithamaeus sont les sutures des cinq pétales.
Sylvatique (adj.). Qui se rapporte à la forêt.
Symbiose (n.f.). Association nutricielle de deux organismes, comportant bénéfice réciproque.
Symbiote (n.m.). Chacun des organismes vivant en symbiose.
Synanthéré, ée (adj.). Se dit des étamines soudées par les anthères et formant un tube dans lequel passe le style. Ex. : toutes les composées.
Systématique (n.f.). Voir : taxonomie.
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T
Tannifère (adj.). Renfermant du tannin.
Taxinomie (n.f.). Voir : taxonomie.
Taxonomie (n.f.). Partie de la botanique qui étudie la classification des plantes. On dit aussi : taxinomie et systématique.
Tégument (n.m.). Enveloppe d’un organe. Se dit surtout des enveloppes de la graine.
Télescopé, ée (adj.). Se dit des organes emboîtés les uns dans les autres, comme les sections d’une lunette astronomique.
Ternaire (adj.). Qui est formé de trois parties.
Ternatiséqué, ée (adj.). Voir : triséqué.
Terné, ée (adj.). Disposé par trois. Dans un sens particulier : se dit d’une feuille ou fronde composée de trois segments principaux. Ex. : la fronde du Dryopteris disjuncta.
Terres noires (n.f.). Voir : tourbière.
Tétrachaine (n.m.). Groupe de quatre achaines. Ex. : le fruit du Cynoglossum officinale.
Tétrade (n.f.). Groupe de quatre. S’emploie surtout en partant des grains de pollen et des spores.
Tétradyname (adj.). Se dit d’un groupe de six étamines, dont quatre sont longues et deux courtes, comme chez les crucifères.
Tétragone (adj.). À quatre angles, et à faces planes.
Tétramère (4-mère) (adj.). Se dit d’un organe ou d’un groupe d’organes formé de quatre pièces seulement, en particulier d’une fleur dont tous les verticilles sont formés de quatre pièces. Ex. : la fleur du Maianthemum canadense.
Thalle (n.m.). Corps végétal sans différenciation de racines, de tige et de feuilles. Ex. : lemnacées.
Thalloïde (adj.). Qui ressemble à un thalle.
Thyrse (n.m.). Panicule ovoïde dont les pédicelles du milieu sont plus longs que ceux des extrémités. Ex. : Solidago randii.
Thyrsoïde (adj.). Qui ressemble à un thyrse.
Tomenteux, euse (adj.). Couvert d’une pubescence cotonneuse, entremêlée, feutrée.
Toruleux, euse (adj.). Cylindrique, et portant une série successive de renflements et d’étranglements. Ex. : Raphanus raphanistrum.
Toundra (n.f.). Prairie arctique de basse altitude, et dépourvue de végétation arborescente.
Tourbière (n.f.). Habitat plus ou moins humide, caractérisé par un sol acide, entièrement formé par la décomposition de végétaux (sphaignes, polytrics, cypéracées, etc.) et supportant une végétation spéciale dite « de tourbière ». Dans le Québec, on désigne souvent les tourbières sous le nom de « terres noires ».
Traçant, ante (adj.). Longuement rampant. Se dit d’une racine ou d’un rhizome. Ex. : le rhizome du Cirsium arvense.
Triacutangle (adj.). À trois angles aigus.
Trichome (n.m.). Production épidermique fine comme un cheveu. À peu près synonyme de poil.
Trifide (adj.). Fendu en trois parties jusque vers le milieu.
Trifurqué, ée (adj.). Divisé en trois branches.
Trigone (adj.). À trois angles, et à faces planes.
Triloculaire (adj.). À trois loges.
Trimère (adj.). Se dit d’un organe ou d’un groupe d’organes formé de trois pièces seulement, en particulier d’une fleur dont tous les verticilles sont formés de trois pièces. Ex. : la fleur du Butomus umbellatus.
Triobtusangle (adj.). À trois angles obtus.
Tripartit, ite (adj.). Divisé en trois partitions, presque jusqu’à la base. Ex. : la feuille du Ranunculus recurvatus.
Tripinnatiséqué, ée (adj.). Trois fois pinnatiséqué.
Triséqué, ée (adj.). Divisé en trois segments. On dit aussi : ternatiséqué.
Triternatiséqué, ée (adj.). Trois fois divisé en trois segments.
Tronqué, ée (adj.). Dont le sommet semble retranché par un plan sécant. Ex. : l’écaille du Carex albursina.
Tubercule (n.m.). Renflement souterrain de la tige ou de la racine. Ex. : Apios americana. Dans un sens plus général : granule ou excroissance porté par divers organes. Ex. : la partie supérieure des fruits des Eleocharis.
Tubéreux, euse (adj.). En forme de tubercule.
Tubérifère (adj.). Qui porte des tubercules.
Tubérisé, ée (adj.). Transformé en tubercule.
Tuniqué, ée (adj.). Se dit des bulbes constitués par des enveloppes concentriques (tuniques), comme dans l’oignon.
Turbiné, ée (adj.). En forme de toupie, ou de cône renversé.
Turgescent, ente (adj.). Gonflé par la pression interne des liquides.
Turion (n.m.). Jeune pousse naissant annuellement de la souche d’une plante vivace.
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U
Ubiquiste (adj.). Qui se trouve à peu près partout.
Ultime (adj.). Se dit des rameaux ou des feuilles qui sont le dernier degré de la ramification ou de la division.
Unilatéral ale (adj.). Situé ou tourné d’un seul coté. Ex. : les capitules sur les rameaux d’inflorescence du Solidago canadensis.
Uniloculaire (adj.). À une seule loge. Ex. : la capsule de l’Hypericum ellipticum.
Uninerve (adj.). À une seule nervure.
Uni-ovulé, ée (adj.). Contenant un seul ovule.
Uniséminé, ée (adj.). Contenant une seule graine.
Unisérié, ée (adj.). En une seule série.
Unisexué, ée (adj.). Qui ne porte qu’un seul sexe.
Urcéolé, ée (adj.). En forme de grelot, renflé au milieu, et resserré aux deux bouts. Ex. : la fleur du Gaultheria procumbens.
Urticant, ante (adj.). Se dit de certains poils irritants ou brûlants, comme ceux des orties.
Utricule (n.m.). Petite outre, petit sac. Le terme est souvent employé chez les Carex pour désigner le périgyne.
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V
Valléculaire (adj.). Qui se rapporte aux vallécules, aux sillons. Employé particulièrement pour désigner les cavités situées vis-à-vis des sillons, chez les prêles.
Valve (n.f.). Chacune des pièces composant l’enveloppe des fruits déhiscents.
Vasculaire (adj.). Se dit des plantes qui renferment des vaisseaux, c’est-à-dire des tubes destinés à la circulation des liquides.
Végétatif, ive (adj.). Qui est sans rapport avec les organes sexuels : fronde végétative, multiplication végétative, etc.
Ventral, ale (adj.). Se dit de la face d’une feuille qui est tournée vers la tige. Chez les plantes rampantes ou plagiotropiques, se dit du côté des organes qui regarde le sol, ou des feuilles qui garnissent ce côté. Ex. : les feuilles ventrales réduites du Lycopodium complanatum.
Vernal, ale (adj.). Printanier.
Verruqueux, euse (adj.). Qui porte des aspérités semblables à de petites verrues.
Verticille (n.m.). Ensemble d’organes rangés en cercle autour d’un axe. Ex. : les feuilles du Medeola virginiana.
Vésicule (n.f.). Organe ayant la forme d’une petite vessie.
Vésiculeux, euse (adj.). Gonflé en forme de petite vessie. Ex. : le calice du Silene cucubalus.
Vicariant (n.m.). Dans la Flore laurentienne, s’applique à une espèce parallèle à une autre espèce géographiquement disjointe. On dit par exemple que le Sambucus pubens est le vicariant américain du Sambucus racemosa de l’Eurasie. S’emploie aussi adjectivement : espèce vicariante, etc.
Villeux, euse (adj.). Qui porte de longs poils faibles. Ex. : les feuilles du Luzula acuminata.
Virescence (n.f.). Transformation des organes floraux en feuilles vertes.
Viscide (adj.). Visqueux, gluant.
Vivace (adj.). Se dit d’une plante dont la racine vit un certain nombre d’années (plus de deux ou trois ans).
Vivipare (adj.). Se dit d’une plante qui produit de nouveaux individus à partir d’une graine ou d’un bourgeon encore attachés à la plante-mère. Ex. : Juncus pelocarpus.
Volubile (adj.). Qui s’enroule autour des corps voisins. Ex. : la tige du Celastrus scandens.
Vrille (n.f.). Organe (feuille ou rameau transformé) filiforme qui s’enroule en spirale autour des corps voisins. Ex. : Lathyrus palustris.
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X-Z
Xérophile (adj.). Qui se plaît dans les lieux secs.
Xérophyte (n.f.). Plante habitant les lieux très secs.
Zygomorphe (adj.). Qui n’est pas parfaitement, symétrique par rapport à un axe. Ex. : la fleur du Corydalis sempervirens. On dit aussi : irrégulier.
Zygote (n.m. ou n.f.). Cellule qui résulte de la fusion de deux gamètes. Chez les plantes vasculaires, le zygote est la première cellule de l’embryon.
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Autres sources terminologiques complémentaires (dictionnaires, glossaires, etc.)

  • BEENTJE, Henk J. et illustrations de Juliet Williamson. (2010). The Kew Plant Glossary: an Illustrated Dictionary of Plant Identification Terms. Richmond, Surrey : Kew publishing, 160 pages.
  • BUGNON, François et col. (1995 +) « Vocabulaire de biologie végétale ». Université de Bourgogne, Dijon, France. Site web : <http://serres.u-bourgogne.fr/article.php3?id_article=992>, visité en août 2012.
  • eFloras (2008 +) « Botanical Glossary Online » (multilingue). Flora of North america. Site web: <http://www.efloras.org/glossary.aspx>. visité en août 2012.
  • DOUZET, L. Rolland (2007). Petit lexique de botanique à l’usage du débutant. Station Alpine Joseph Fourier. UJF Grenoble. Site internet, HTML et PDF <http://sajf.ujf-grenoble.fr/spip.php?rubrique7>, visité en décembre 2012). Note : malgré le titre, le document est très élaboré.
  • DA LAGE, A., MÉTAILLIÉ, G., et al. (2000). « Dictionnaire de biogéographie végétale », CNRS Éditions. Paris: 579 pages.
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  • JOUY, Alain (2010). Dictionnaire de Botanique illustré. Editions Eugen Ulmer, 1800 illustrations – 320 pages.
  • MAROUF, A. et REYNAUD, J. (2007). Botanique de A à Z (La), Dunod. Paris: 352 pages.
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